L'écriture japonaise se compose de 3 syllabaires : les hiraganas, les katakanas, et les kanjis. Il existe 46 hiraganas, 46 katakanas et environs 1950 kanjis. Les hiraganas servent à écrire de manière simplifiée les mots japonais, les katakanas sont utilisés pour écrire les mots étrangers, les kanjis sont le mode d'écriture « habituel » des japonais.
Durant l'apprentissage du japonais, il est important voire indispensable de mémoriser un maximum de kanjis. Aussi ne vous cantonnez pas à la facilité des hiraganas et cherchez toujours s'il existe un kanji.
Passons maintenant à la prononciation :
Le « a », « i » et « o » se prononcent comme en français.
Le « u » se prononce « ou » (théoriquement mais en réalité on entend souvent le son [u] comme en français) sauf lorsqu'il est utilisé pour prolonger une autre lettre (j'expliquerai plus tard en quoi consiste le prolongement).
Le « i » et le « u » sont souvent dévocalisés (c'est à dire qu'on ne les prononce pas) entre deux consonnes sourdes (k,s,t). Par exemple, « tasukete » se lit 'taskete ». Pour ceux qui aiment Naruto, on ne dit pas « sasuke » mais « saske ».
Le « e » se prononce toujours « é » comme dans « été ».
Le « g » se prononce [gu] comme dans « gateau » ou « guitare ».
Le « h » doit être expiré, comme lorsque vous dites le mot interrogatif anglais « how »
Le « r » est à mi chemin entre le « l » et le « r ». Dans un premier temps vous entendrez le son « l » mais peu à peu vous verrez qu'il y a une légère différence entre le « l » français et le « r » japonais. Pour prononcer correctement, vous devez placez votre langue sur la limite du palais, au début des dents supérieurs pour ensuite prononcer la syllabe en redescendant la langue. L'explication peut sembler barbare mais essayer avec la syllabe « ri » par exemple, peut être cela vous aidera.
Le « w » se prononce comme dans « week-end ». Cependant, l'hiragana « wo » se prononce [o] (bien que de plus en plus de japonais ont tendance à dire [wo])
Et enfin, en japonais, toutes les lettres se prononcent ! (à l'exception des lettres dévocalisées et du « u » de prolongement bien entendu).
Venons-y justement, le prolongement d'une lettre qu'est ce que c'est ?
Pour faire simple, il s'agit d'allonger le son d'une voyelle. Ça revient à lire deux fois la lettre.
Avec les hiraganas, pour prolonger le « a » on utilise un autre « a », pour prolonger un « i » on utilise un autre « i » pour prolonger un « u » on utilise un autre « u » (ceci dit je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu ce prolongement …) pour prolonger un « e » on utilise un autre « e » et pour prolonger un « o » on utilise …... un « u ». Et oui, petite exception, le « o » ne se prolonge pas avec un autre « o » …. sauf exception. (une exception dans une exception, voilà qui semble un peu compliquer, mais il n'en est rien). En romaji (c'est à dire avec notre alphabet), les prolongement peuvent aussi se traduire par un accent circonflexe au dessus de la lettre prolongée.
Quelques exemples pour que vous compreniez bien tous ce qui a été dit (ne vous souciez pas du sens des mots, je vous les donnerais en temps et heure ^^)
Ohayou ou ohayô : pour ce mot, vous devez pensez à expirer le « h » et à prolonger le « o ».
Mikan : pensez à bien lire le « n ». [mi-ka-n] : chaque syllabe se prononce.
Ramen : attention à la prononciation du « r », et lisez bien le « n ».
Ima et hima : faites bien la différence entre ces deux mots en expirant le « h » de « hima »
Passons maintenant à l'apprentissage des hiraganas. Pas de secret pour ça, il faut les connaître par coeur. Faites également attention à l'ordre de tracé. Et pensez bien à ce que je vous ai dit à propos de la syllabe « wo ».
Je vous mets donc 2 tableaux. Le premier pour l'ordre de traçage des hiraganas. Cependant il n'est pas complet. Voilà pourquoi j'ai mis le deuxième tableau, pour que vous appreniez tous les sons de la langue japonaise. (Le premier tableau se lit de droite à gauche et de haut en bas, le deuxième se lit normalement)
Dernière petite chose. A certains moment vous pourrez remarquer la présence d'un petit « tsu » entre deux hiraganas. Celui ci marque un temps d'arrêt (cela s'appelle d'ailleurs un arrêt glottal). Il est très important ! En romaji, on le remarque par la présence d'une double consonne. Il permet par exemple de faire la différence entre Kite (Viens) et Kitte (Timbre).
La première leçon est donc terminée. Dans la prochaine, nous verrons les katakanas et quelques expressions.
Si vous avez des questions, que vous ne comprenez pas quelque chose, ou si vous avez des remarques, n'hésitez pas à m'en faire part.