Mètre poème.


Ce mètre poème, cette étoile étincelante,
Murmure l’histoire de la vie éternelle,
Nous envoute de sa voix, mélodieuse et savante,
Nous projette à l’Infini, plein d’Amour et de zèle,
Pour finalement nous confronter à cet orage fracassant,
A l’humanité dans son ensemble et notre monde, souffrant,
Se débattant vainement face à l’illusion de la Mort,
A l’agonie et sans espoir, pensant connaitre son sort.

La vie est une pluie, acide et amère,
Dont l’eau fut salie pour des rêves éphémères,
La mort est un enfer que de nombreux Hommes fuient,
Sans voix ni envie, s’enfermant dans l’ennui.
Même les arbres, d’une profonde sagesse,
S’en vont dans le néant, bercés par la tristesse,
Et l’ombre des humains, cachée dans la pénombre,
Ravage et détruit tout, promet un destin sombre.

La plupart des nôtres, noyaux de ce désastre,
Sont perdus dans un mirage, noyés parmi les astres,
Coupés de leur nature, ils errent sans fin,
Créant des illusions, et des plaisirs succins.
Pourquoi inventer un être qui nous gouverne ?
Pourquoi nourrir l’Aube d’un monde au visage terne ?
A l’être sans nom, pourquoi rendre hommage,
A la bête impuissante, salie par les âges ?

L’Homme est tombé dans l’âtre sans fond,
Dans l’ignorance et la bêtise, dans les guerres, les religions,
Dans un monde entouré par la tristesse et la peur,
Où la Vie et la Mort sont synonymes de malheur.
Les cris d’agonie de l’être intérieur,
Résonnent monotonement du plus profond de nos cœurs,
Mais de la race inferieure, les sens ne peuvent entendre,
Le désespoir de la nature engloutie par les cendres.


Atsuki, le 06/01/2010.