J'avais du temps à perdre hier :

- Alors vous êtes en train de me dire qu'elle s'est battue... puis s'est suicidée ?
- C'est ça.
- Vous pouvez m'en dire plus sur elle ?
- Athénaïs Pelagia, dresseuse de tigres. Elle a conservé son nom de jeune fille bien que mariée depuis 15 ans. Elle a hérité de la fortune de sa mère il n'y a pas si longtemps que ça. Mais elle n'y a pas touché.
- Où est son mari ?
- On ne sait pas. Aucune de trace de lui depuis 5 jours.
- Elle est morte quand déjà ?
- Il y a 3 jours.


L'air heureux, dans son studio, un caramel entre les mains, un jeun homme écoutait la radio :
"Une jeune femme de 35 ans s'est suicidée à Grandpré. Elle était éleveuse de félins dans un cirque itinérant. Les causes de son suicide n'ont pas été encore trouvées..." Nathaniel coupa la radio. Il savait ce qu'il voulait savoir : les inspecteurs et les légistes français sont vraiment des incapables. Il était sûr de sa victoire, sa fortune était faite, il fallait juste attendre maintenant. Que l'argent arrive par magie. Qu'il était facile de tuer quelqu'un au XXIème siècle. Il attendait juste le coup de fil annonciateur arriver. Il consulterait son compte paypal et se verrait crédité de 150.000 euros. Alors qu'il réfléchissait à toutes les possibilités offertes par cette coquette somme, son téléphone sonna : "
- Allo ?
- C'est moi. dit-la voix. Mais Nathaniel avait compris : C'est ton patron, notre ligne est sécurisée.
- Qui ça, "moi" ? quiestionna-t-il : il n'avait pas confiance. Même si on la croit sécurisée, quelqu'un peut l'intercepter.
- C'est moi. Nathaniel comprit à nouveau : Ne t'inquiète pas et ne me fais pas chier.
- Bon d'accord. Quand je serai payé pour ce que je viens d'accomplir ?
- Lorsque tu auras fait un autre travail. son rêve s'écroulait, il ne touchera jamais les 150.000 euros. A tous les coups ce serait un travail impossible...
- Si tu le réussis, tu gagneras le double du montant prévu initialement.
- Et qu'est-ce que je dois accomplir pour ça ? Les douze travaux d'Hercule ?
- Non, juste kidnapper le fils et l'ammener là où tu sais. "
Son patron avait raccroché. Nathaniel était contrarié, les enlèvements n'étaient pas son domaine d'expertise, et il savait qu'une erreur pouvait rapidement entraîner la mort. Il aura intérêt à bien se préparer...


" - Mais Chef ! Nous devons le prévenir ! Ce serait le mettre en danger inutilement que de laisser les choses se dérouler sans intervenir !
- Non, cette occasion est trop belle. Je ne veux pas la rater. La seule chose que nous ferons, ce sera placer un micro, une caméra et un émetteur GPS sur Isidore. Rien de plus.
- Mais il risque de mourir ! En plus, nous pouvons dès maintenant arrêter leur meilleur tueur. Nous l'avons repéré ! Pourquoi ne pas le faire ?
- Nous n'avons jamais été aussi proches de réussir. Il suffit de le laisser faire son travail. Ensuite, il y a deux options : Premièrement, Nathy rate son coup et se fait tuer, nous voilà débarasser d'un grand gêneur.
- Mais pourquoi att...
- Ne me coupe pas. Secondement, il réussit. Nous aurons accès à leur cache principale, "là où tu sais" comme tu as pu l'entendre et nous aurons peut être le portrait du chef. Ce qui nous permettra de sauver un nombre incalculable de vies.
- C'est vrai. "
Il était convaincu et émerveillé par le génie de son patron.


Dans sa chambre, un adulte réfléchissait posément aux aléas de la vie :
" Maman est morte. Papa a disparu. De quoi devrais-je avoir l'air ? Sûrement désemparé et désespéré. Mais je n'aime pas ce rôle. Il me pompe mon énergie et me force à réfléchir plus souvent lors de mes relations avec mes autres. Mais il faut que ma copine pense que "j'aie un cœur" si je veux pouvoir continuer à faire l'amour régulièrement. Quelle est la meilleur attitude à adopter ? Hmm... Je sais. Avoir l'air triste au début et puis faire semblant de faire semblant de ne considérer ça que comme un problème mineur, ainsi elle voudra me consoler, je la laisserai faire. Je ferai l'amour, lui dirai qu'elle m'a apporté beaucoup de réconfort et je serai quitte pour ne plus en parler. Ah mince, l'enterrement. J'aurai juste à pleurer un peu. Affaire réglée. Je dois aller la voir maintenant, j'en ai vraiment envie. " Telles étaient les pensées d'Isidore envers son amoureuse officielle Laurence. Préparé, lavé, parfumé, il sortit de chez lui, enfourcha sa moto et roula. Il s'engagea sur le périphérique parisien et accéléra jusqu'à 195 kilomètre-heure. Il aimait la vitesse. Mais à un moment, il vit un autre motard le poursuivre avec un pistolet à la main. Par précaution, il accéléra jusqu'à 240. L'autre le talonnait avec toujours autant d'acharnement. Constatant que la moto de l'autre était plus puissante que la sienne, il obtempéra à l'ordre mimé : quand un mec avec un pistolet à la main vous intime de faire quelque chose et que vous n'avez aucun moyen de vous enfuir, vous vous éxécutez. Nathaniel avait tout prévu. L'endroit exact où s'arrêterait Isidore, sa réaction. Pour le jeu, il n'avait même pas armé son flingue. Il ordonna à Isidore de sauter par dessus la rembarde extérieure, un réflexe de survie l'empêcha de le faire, alors comme prévu, il le poussa et il atterrit sur la cible peinte sur le matelas de réception. Il le suivit en sautant juste après puis braqua son arme sur sa cible. Isidore parla :
" - Vous êtes un homme ?
- Oui. répondit Nathaniel, désarçonné.
- Avez-vous plus de 80 ans ?
- Non. continua-t-il, intrigué.
- Vous bluffez avec votre arme. lança Isidore.
- Hahaha, qu'est-ce que tu racontes. ricanna le tueur, mais une micro-expression de son visage le trahit. Et "sa cible" comprit que son arme était vide.
- Vous n'oserez pas tirer.
- Tu veux prendre le risque ?
- Non. Je vais vous suivre.
- Nan, je vais te suivre, vas devant moi, les mains dans le dos paume vers moi et suis mes indications.
- D'accord.
- Ne bouge pas, je vais te passer des menotes. "
Nathaniel s'approcha doucement, avec son pistolet pointé sur la nuque d'Isidore, ce dernier hurla. Profitant de l'effet de surprise ainsi créé, il donna un coup de talon dans les parties du tueur qui lâcha ses menottes aussitôt pour se recroqueviller. Isidore profita encore de son avantage, lui fit deux clés de bras, qu'il bloqua sur le sol avec son genoux, prit les menottes, les passa autour des poignets de Nathaniel qui appuyait sur la détente de son pistolet vide en vain. Résigné, il marmonna : " Et merde. Je suis mort. " .

Il veut faire l'amour à son amoureuse ça fait un peu enfant ^^

Et tu devrais présenter le contexte (décors, ambiance, personnes présentes ...) quand tu changes de paragraphe, car là on arrive pas à s'imaginer la scène, de plus ça étofferais ton roman et y'aura plus de pages.
Puis Laurence ça fait vieille.
Quant aux maladresses des dialogues j'pense que c'est comme ça que parlent les personnages donc j'dis rien.

Sinon dans l'ensemble c'pas trop mal.

On m'a déjà dit de faire des descriptions. Désolé. J'essaierai d'y penser la prochaine fois. Mais vu que je raconte ce que j'imagine, chez moi, le décor est déjà planté en fait. Je vais essayer d'en inclure.

Et le jeu "enfant" au début était volontaire. Tu as sûrement pu le remarquer avec "papa" et "maman".

Merci pour ton avis !

La suite :

" - Chef ! Venez voir ! cria la nouvelle recrue.
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Le fils a menotté Nathaniel !
- Mais les recherches ont indiqué que c'était un incapable associable à la limite de la folie !
- Bah, soit elles ont mal été entreprises. Soit il a un don, ce qui me permet d'en douter. Soit il est plus intelligent que ce que l'on pensait.
- J'ai entrepris ces recherches.
- Alors j'en déduis que c'est un génie. Mais dans tous les cas l'émetteur est toujours placé sur Nathy. On peut continuer à le pister. De même pour le micro et la micro-caméra. Venez voir les enregistrements."
Ils se posèrent sur un divan relativement confortable, face à l'écran de contrôle numéro 2. Un 27 pouces. On leur avait alloué des crédits illimités pour tout ce qui permettrait de pister cette espèce de mafia. Ils en profitaient. "C'est beau la technologie" pensa le nouveau.



" - Je connais ton milieu. Si je te laisse ici, tu seras soit capturé par un agent fédéral, soit tu seras éliminé par ton supérieur directe. A mon avis, il te tuera avant. Donc je pourrais te laisser ici et partir tranquillement, mais ce n'est pas le meilleur choix.
- Qu'est-ce que tu me veux ? Je ne dirais rien.
- Tu tiens vraiment à protéger celui qui va te tuer ?
- Non, c'est juste que si je te disais quelque chose, rien ne t'empêcherait de me tuer ensuite. Alors protège-moi en échange je te dirais tout.
- Mais tu pourras toujours me tirer une balle dans le dos.
- C'est juste, mais tu penses vraiment que je me saborderai et laisser le champ libre à tous ceux qui veulent ma perte ?
- Bonne réponse, tu connais tes intérêts et tu comprends vite. Tu es intelligent en fait. Je t'ai eu uniquement car tes renseignements étaient faux et que tu m'as sous-estimé. D'égal à égal, on serait peut être de même niveau.
- Merci. On attend quoi pour bouger d'ici ?
- Déshabille-toi ?
- Tu te fous de moi ?
- Tu as peut être un micro sur toi, ou une caméra, volontairement ou involontairement. dit sur un ton un peu plus élevé Nathaniel, en visant la caméra du regard. "Cramés", pensèrent deux personnes à quelques dizaines de kilomètres de là.
- Tu as des affaires de rechange ? questionna Nathaniel"
Comme réponse, Isidore lui balança une combinaison en kevlar à la figure.


" - Chef, on est mal. Notre maigre espoir s'envole.
- J'avais remarqué. s'agaça le "chef".
- On fait quoi alors ?
- Je réfléchis, aide-moi. Quelles sont les capacités intellectuelles d'Isidore ?
- A mon avis, il est très intelligent et malin. Vous avez vu ? Il a réussi à prévoir exactement les réactions de Nathaniel, quoi qu'il dise, je pense qu'il lui est infiniment supérieur.
- Bien, sur ce point nous sommes d'accord. Où va-t-il aller à ton avis ?
- Peut être chez lui, mais pas avec Nathaniel en tout cas, et même s'il n'y va pas, on pourra sûrement trouver des indices sur ses possibilités matérielles.
- Je suis d'accord. Je te laisse le commandement, tu fais ce que tu veux.
- Vous vous moquez de moi ?
- Est-ce que j'ai l'air de me moquer de toi ?
- Merci Chef !
- Appelle-moi Tony. "
Ils entrèrent dans l'immeuble où habitait Isidore, il semblait être vide. Bizarre, la seule boîte aux lettres nommée était la sienne. Les autres regorgeaient de publicités. Ils montèrent à son studio, sonnèrent. Personne. Ils cassèrent donc la porte sans problème et entrèrent. Arrivés dans sa chambre, les coéquipiers admièrent le bordel organisé qui sévissait. Un ordinateur alieware, trois écrans, une sono' terrible, un micmac de cables incompréhensible, des bandes dessinés, des livres et un gros bouton où rouge était écrit : " SURTOUT NE PAS APPUYER ! " . Dans un réflexe vieux comme le monde, le nouveau le pressa... Et subit une délécharge électrique qui l'assomma. Le Chef tâta son pouls mais il était toujours vivant, il n'y avait pas de problème de ce côté là, en revanche, l'odeur de brûlé et le minuteur qui apparût sur le mur de 5 minutes avec affiché "Explosion imminente" ne lui disait rien qui vaille. Sa recrue sur l'épaule, il essaya l'ascenseur qui était déconnecté et dût donc descendre les escaliers avec le corps de son collègue sur le dos. A peine était-il sorti qu'une énorme déflagration survint dans l'étage où se trouvait quelques minutes plus tôt le studio d'Isidore. L'immeuble s'écroula quelques secondes après. Au même moment, Isidore reçut un message sur son portable lui notifiant que quelqu'un s'était introduit chez lui, et avait activé le " Système de Protection des Données " .

Citation :

- Tu as peut être un micro sur toi, ou une caméra, volontairement ou involontairement. dit sur un ton un peu plus élevé Nathaniel, en visant la caméra du regard. "Cramés", pensèrent deux personnes à quelques dizaines de kilomètres de là.

J'n'ai pas très bien compris ce passage.

Et alieware ça s'écrit "Alienware"

Sinon on dirait qu'Isidore est ton incarnation dans ton texte, on le remarque à la façon dont tu mets en avant sa grande intelligence. ^^
En gros on dirait que c'est une éloge à toi-même.

Lelouch est intelligent, Raito est intelligent, L est intelligent. Ce ne sont pas des éloges à moi même. Donc, parce que j'aurais une intelligence supérieure à la normale j'aurais pas le droit de faire un perso' intelligent ? ><"

Et pour ce passage, je veux dire, que lorsqu'Isidore dit qu'il a peut être un micro ou une caméra sur ses vêtements, les deux qui regardaient la scène se pensaient démasqués.

Justement tu vantes son intelligence comme tu vantes la tienne, tu axes presque ton histoire sur ça, après j'n'ai pas dis que tu n'avais pas le droit, j'faisais juste la remarque. ^^

Et sinon toujours pas compris la phrase...

Oui mais son intelligence va être importante au début... Donc normal que j'axe l'histoire sur ça...

Imagine que tu le lis sans me connaître si ça te troubles tant oo'.

Ok ok pas de problème,
Mais j'ai toujours un problème avec tes dialogues, ils sont faits bizarrement, tu devrais regarder dans des bouquins et reproduire la même structure.

Citation :

dit sur un ton un peu plus élevé Nathaniel

C'est ce passage là qui me gêne

Hum, j'ai lu que la première partie mais c'est sympa

Après, un peu plus de description physique/morale est je pense indispensable, en effet ^^

Ah ? En fait le but est que chacun se l'imagine différemment et s'identifie. Mais si vous pensez que c'est mieux avec des descriptions, j'essaierai de créer de multiples personnages et situations pour qu'il y en ait une/plusieurs à laquelle on peut s'identifier. Mais cela risque d'être plus compliqué à suivre.

Si c'est l'histoire dont on a parlé sur MSN, alors en effet les décors ne sont pas primordiaux. Ceci-dit, quelques détails supplémentaires ne seraient pas de refus.

J'aviserai alors. ^^