Koukou Minna-san!
Donc c'est encore moi, pour vous présenter
une catastrophe désespérante un texte !
Et comme y a rien d'autre à dire, et bien bonne lecture
Ainsi soit-il En ce jour, sans fin,
Un désespoir, sans fond, m'emporte.
Entraînée si soudainement, par ses peines, ses cauchemars, ses tourments, une fleur s'est éteinte, son rêve s'est brisé.
Et moi je marche, parmi les feuilles mortes. Je ne pense pas, je ne pense plus.
Le doux rire qui faisait que chaque je survivais ce serait-il à jamais tu?
Je ne me souviens déjà plus de ce que l'on ressent quand son coeur trouve une raison de battre, quelle déchirure.
N'y a t-il rien qui refermeras ma blessure?
Tout d'un coup, les arbres me semblent bien cruels. Les étoiles, quant à elles, se fichent de tout cela, bien évidemment.
Décidement, j'en veux au monde entier!
Si mes yeux ne pleurent pas, c'est que même le sens du mot "larme" est en train de m'échapper!
Pourquoi ne peut-on retenir une brise d'été?
Reverrais-je un jour ses yeux étinceller?
Comment oublier, comment ne plus y penser?
L'injustice frappe t-elle toujours à ce moment, qui doit-je blâmer?
Que de questions naïves, est-ce à cause d'avoir trop rêvé qu'on ne vois plus la réalité?
Enfin, réalité, mais de quoi est-ce que je parle?
En existe t-il vraiment une?
Si oui, est-ce pour cela que nos parents nous disent qu'il serait grand temps d'abandonner nos contes, nos dragons et nos chevaliers?
Où est l'échappatoire, où est la solution?
Où se trouve le panneau lumineux indiquant la sortie, comment m'enfuir?!
Comprendrais-je un jour les règles de ce petit jeu meurtrier?
Labyrinthe de la folie, tu m'as ouvert tes portes, que doit-je faire?
La reine est tombée. Je le suis le roi. Tu veux me briser?
Qu'à cela ne tienne, je prends le joker.
Mon joker est noir, et tâché de rouge.
Il est tellement fou qu'il en devient lucide.
La pitié, il n'en a plus, et, libéré de ses entraves, il rôde à sa guise.
Mon joker noirci le blanc et s'y fond.
Ne dit-on pas que l'ombre peut vous saisir mais qu'on ne peut saisir l'ombre?
Ainsi soit-il, pour faire face à l'ombre, je deviendrais ombre à mon tour.
Bien, il est temps pour moi de disparaître, je vous passe le bonsoir.
Mais si jamais vous êtes un jour pris d'un doute, aussi minuscule soit-il, regardez votre noir reflet étendu à vos pieds.
Qui sait, peut être y serais-je caché?
Revêtant le manteau de la nuit, et le masque d'un sombre mystère, je m'évapore.
Ainsi soit-il.
Voilou, c'était mon texte, que j'ai fait il y a deux mois, environ.
Et au fait, pour le " reverrais-je un jour ses yeux étinceller ? " ( plusieurs potes me l'ont fait remarquer) je sais qu'elle est morte, donc que ses yeux n'étincelleront plus jamais....
mais bordel, j'ai plus le droit de rêver?