Titre : - Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai
-Version Française : La frontière du vide
-Titre alternatif: Kara no Kyoukai ~ The Garden of Sinners ~
Année de production : 2007 – 2008
Studio : Ufotable
Format : 7 Films de 40 minutes à 2 heures
Genre : Fantastique

Kara no Kyoukai ….. Qu’est-ce que c’est que cette bête-là ? Ça se nourrit comment, où est-ce que ça vit mais surtout quel est son avis sur la crise grecque !

Avouez-le, tant de questions dont vous ignorez les réponses qui vous empêchent de briller en société !! Rageant n’est-ce pas ? Mais réjouissez-vous !! Votre modeste et génialissime Pyoouuu est là pour y répondre !

Et tout ça, gratuitement sans que je vous refourgue une carte bancaire qui vous obligera de « dealer » une fois par semaine ou d’avoir un joli collier mon cher (ou chère) buddy !

Alors lisez les lignes qui suivent je ferais de mon mieux (pas grand-chose donc) pour accéder à votre requête !





Bon alors Kara no Kyoukai, ça se mange ou pas ? Bah si vous êtes romanovaures oui, car a la base Kara no Kyoukai est un roman (plus précisément une light novel) écrit par Kinoko N.Asu et illustré par Takashi Takaeuchi.

Ça vous fait une belle jambe (comme la mienne ^o^) de savoir ça, non ?

Et pourtant cette information est capital pour mieux comprendre Kara no Kyoukai vu que les deux gugus (qui font danser les filles et les garçons () sont les fondateurs du studio Type-Moon (studio produisant des visuals novels) qui sont à l’origine de célèbre licence comme Fate/Stay Night mais surtout de Shingetsutan Tsukihime avec lequel Kara no Kyoukai présente des éléments scénaristiques en commun.

Mais en fate (blagounette) c’est quoi les scénarios des films de Kara no Kyoukai ?





1er Film:




Titre : -Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai Ichi Shou - Fukan Fuukei
-Version française : La frontière du vide ~ Panorama ~


Synopsis :

« Septembre 1998 dans une ville du Japon, des jeunes filles se suicident en sautant du haut d’un immeuble. N’ayant aucun lien entre elles et n’ayant aucune raison de se suicider, la rumeur se propage qu’un fantôme réside sur le toit de ce bâtiment désinfecté. Peu de temps après le début de ces vagues de suicide, le coma de Kokûto Mikiya entraînera son amie Shiki Ryogi à intervenir pour résoudre ces deux affaires.

En bref : De nombreux suicide de jeunes filles, deux glaces a la fraise, des poupées, explication de la différence entre flotter et voler et ….. Shiki en action. «




Critique du 1er film :

Cette intrigue assez « classique « dans le genre du fantastique, permet magnifiquement au 1er film de nous immerger dans l’ambiance très seinen de Kara no Kyoukai tout en nous acclimatant aux divers protagonistes de ces films, que sont : Shik Ryogii, Kokûto Mikiya et Tokô Aozaki (la « patronne » de Kokûto).

Je parle d’intrigue « classique » mais, ce classicisme n’est qu’apparent car les éléments spécifiques à la série, se révélant petit à petit tant au niveau du scénario (je suis désolé mais des yeux de la mort qui ont également une fonction lampe torche, j’en voie rarement !) qu’au niveau du ton adopté.

Car malgré une scène d’action juste magnifique (mais malheureusement assez courte) dans ce 1er film, l’accent est surtout mis sur des passages de contemplation ou de dialogue qui couplés avec une psychologie des personnages loin d’être manichéenne (voir Shiki prônée l’amour et la paix dans le monde, c’est pas pour demain !), permettent d’offrir une ambiance vraiment unique à ce 1er film.

-Ending du 1er film: « Oblivious » de Kalafina








2nd Film:




Titre: -Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai ni Shou Satsujin Kousatsu
-Version française: La frontière du vide ~Présomption de meurtre 1ère partie ~


Synopsis :
« Hiver 1995, Kokutô Mikiya jeune lycéen est intrigué par une de ses camarades de classe, la taciturne Ryogi Shiki.
Réussissant à briser la glace, Kokutô fait plus ample connaissance avec Shiki au point que cette dernière lui révèle son secret.
Dans la même période, d’horribles meurtres sont commis, et en menant sa petite enquête Kokutô n’a pas d’autres choix que de soupçonner Shiki d’en être l’auteure. «

En bref : Kokutô fait connaissance avec Shiki et SHIKI, singing in the rain et des envies de meurtre.





Critique du 2nd film :
Après cette fabuleuse immersion dans l’ambiance de Kara no Kyoukai qu’était le premier film, ce second film permet de nous intéresser à la base de la base, à l’itadakimasu de chaque repas, que dis-je au « press start » de Kara no Kyoukai qu’est la rencontre entre Shiki et Kokutô !

Mais bon qui dit prologue dit également un rythme plus lent et des passages d’actions inexistants. Ces absences permettent au film de se concentrer sur la psychologie des deux personnages principaux mais surtout celle de Shiki.

Et psychanalyser Shiki croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire.


-Ending du 2nd film: “Kimi ga Hikari ni Kaete Yuku” de Kalafina








3ème film:



Titre: -Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai san Shou Tsuukaku Zanryuu
-Version française : La frontière du vide ~ Sens enfoui de la douleur ~

Synopsis :
« Juillet 1998 dans une ville du Japon, une bande de voyous viole une lycéenne. Malgré la violence autant physique que morale qui lui est infligée, la jeune fille reste de marbre comme si elle n’était pas concernée par la situation.
Peu de temps après ce lugubre événement, Kokutô se baladant en ville croise Fujino Asagami lycéenne se plaignant d’une douleur au ventre. En bon samaritain ce dernier l’héberge pour la nuit, mais au petit matin cette dernière part sans prévenir.
Le lendemain plusieurs victimes aux corps littéralement tordus sont retrouvées et la patronne de Kokutô, Aozaki Tohko est chargée par une demande privée de mettre hors d’état de nuire, l’auteure de ces meurtres …. Asagami Fujino. »

En bref : Un viol, des personnes capables de gagner les championnats du monde de limbo, une vengeance et de la douleur qui fait mal !






Critique du 3ème film:
On peut dire qu’avec ce film les choses sérieuses commencent avec un scénario plus dur que les autres (même si les 2 premiers ne sont pas spécialement tendres), tirant profit de tout le back-ground de la série (l’histoire des « yeux »).

Ce film est également plus rythmé que les deux premiers films par la présence de passage de combats plus long mais tout en gardant des passages plus lents propres à la série.


-Ending du 3ème film: « Kizuato » de Kalafina









4ème film:



Titre: -Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai yon Shou Garan no Dou
-Version française: Kara no Kyoukai ~ Le creux du temple ~

Synopsis :
« Mars 1996 suite à certains événements, Shiki se retrouve dans le coma. Quelques années plus tard, cette dernière se réveille tout en découvrant la perte de la personne la plus proche d’elle et l’apparition de « ligne « entourant les personnes vivantes.
Perturbée par tout cela, Shiki décide de se bander les yeux et de s’isoler complétement des autres en les ignorant. Jusqu’à sa rencontre avec Tōko Aozaki prétendue orthophoniste.
Cette dernière la prévient que si elle n’utilise pas ses yeux, elle risque fort de se faire posséder par des esprits. «

En bref : L’hôpital, ses douces infirmières, ses patients traumatisés à vie et ses âmes errantes et ses zombies …. Quoi un zombie ? Oo.



Critique du 4ème film :
Malgré quelques passages d’action ce scénario basé sur les personnages de Tôko (qui je rappelle est la patronne de Kokûto pour les deux cancres qui suivent pas au fond de la classe) et de Shiki (par contre là si vous ne savez pas qui c’est je vais déprimer > <) est plus explicatif qu’autre chose.

Ce film permet donc de faire le lien entre le film 2 et les autres films et apporte son lot de réponses à la plupart des questions qui restaient en suspens.

On peut, peut être regretter un Kokutô plus en retrait par rapport aux autres scénarios mais cela nous permet de voir plus souvent le personnage de Tôko et ça on ne va pas s’en plaindre.

-Ending du 4ème film : « Aria » de Kalafina







5ème film :



Titre:-Version originale: Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai go Shou Mujun Rasen
-Version Française: La frontière du vide ~ Spirale de paradoxes ~

Synopsis :
« Octobre 1998, Enjou Tomoe s’enfuit de chez lui après avoir tué ses deux parents. Pris à parti par des voyous dans la rue il trouvera refuge chez Shiki.
Peu de temps après avoir parlé de sa situation à sa nouvelle amie, Tomoe aperçoit sa mère censée être morte en ville.
Pour tirer la situation au clair, Tomoe et Shiki décident de retourner à la maison du parricide. »

En bref : Des meurtres (encore !), des magiciens, des paradoxes paradoxaux et du sang, beaucoup de sang.




Critique du 5ème film :

Bon je vais être direct, ce film comparé aux 4 premiers films est clairement au-dessus du lot. Le changement de format y est pour beaucoup.

Car en passant à des OAVs … pardon film d’en moyenne 40 minutes à un film de 115 minutes (soit 1h 55 pour les quiches en conversion) la qualité scénaristique se trouve largement améliorée.

Ce scénario est donc beaucoup plus complexe que les précédents. Cette complexité de base renforcée à la très bonne mise en scène constituées de flash-back, ellipses et histoires en parallèles permettent de tirer parti des quatre personnages principaux de cette histoire que sont Tomoe, Shiki, Kokutô et Tôko.

On peut néanmoins reprocher à ce scénario complexe d’être paradoxalement (éhhéhé j’ai réussi à le caser) ….trop complexe ce qui obligera aux personnes voulant l’apprécier à sa juste valeur de fermer toutes les autres fenêtres de l’ordi et de s’isoler complétement pour pouvoir ne comprendre que la base de ce scénario.

-Ending du 5ème film: « Sprinter » de Kalafina








6ème film:







Titre :-Version originale : Gekijouban Kara no Kyoukai : Dai roku Boukyaku Rokuon
-Version française: La frontière du vide ~ Oubli d’enregistrement ~

Synopsis :
« Janvier 1999, Kokutô Azaka la petite sœur de Kokutô Mikiya et également apprentie magicienne reçoit l’ordre de son professeur en magie Tôko Aozaki de démasquer un mage utilisant des fées pour causer ses méfaits.
Pour pouvoir accéder à cette requête elle devra faire équipe avec sa rivale en amour … Ryogi Shiki. »

En bref : Une brothcon magicienne, des fées et des souvenirs.




Critique du 6ème film:

Pour cet avant dernier film on repasse a un format d’environ 60 minutes et avec ça petite déception car le scénario de ce film n’est pas spécialement son point fort.

Cependant malgré l’intrigue un peu trop « simple », ce sixième film reste très intéressant car met en avant le personnage d’Azaka (que l’on aperçoit trop rarement dans les autres) qui est un personnage beaucoup plus » vivant » que les personnages principaux que sont son grand frère et Shiki.

-Ending du 6ème film: "Fairytale" de Kalafina








7ème film :



Titre :-Version originale : Gekijouban Kara no Kyoukai: Dai nana Shou Satsujin Kousatsu
-Version française : La frontière du vide ~ Présomption de meurtre 2nde partie ~

Synopsis :

« Février 1999, une nouvelle série de meurtres ressemblant étrangement aux meurtres perpétrés il y a quatre ans et sur chaque scène de crime une femme en kimono fut aperçue.
Voulant se persuader de l’innocence de Shiki, Kokutô décide de passer plus de temps avec elle. Mais celle-ci reste introuvable. »


En bref : Des meurtres et toujours des meurtres, une histoire de drogue, quelqu’un qui bave autant qu’un St-Bernard, un très court passage de Boy’s love (HEIN !?! Oo) et du ShikiXKokutô.




Critique du 7ème film :

Second véritable film des sept épisodes de Kara no kyoukai par sa durée (120minutes) il sert également de conclusion à la série (et tant mieux vu que c’est le dernier film !).

Bon niveau scénario qu’est-ce que ça vaut ? En plus de proposer le fin mot du 2nd film et de lever encore quelques une des zones d’ombres de cette série (même si il en reste encore un bon paquet), ce septième et ultime film propose une intrigue un peu classique comparé au 5ème film.

Cependant, elle reste néanmoins très sympa à suivre grâce à des phases d’actions légèrement plus nombreuses (il y en a plus d’une quoi !) et des passages plus poussés au niveau de la relation entre Shiki et Kokutô.


-Ending du 7ème film : « Seventh heaven » de je vous laisse deviner qui c’est !




Côté graphisme :





L’un des gros points forts de cette série de film. L’animation est fluide, les graphismes sont beaux. On pourrait à la limite reprocher les couleurs très sombres de l’animé (regarder kara no kyoukai sans lumières est juste impossible T_T) mais bon, on est dans un sombre (aahah) seinen, la présence de couleurs roses bonbon aurait juste été déplacée.

Niveau character design, on reconnait tout de suite la patte du studio Type-Moon. Kokutô est le sosie de Shiki de « Shingetsutan Tsukihime », Asagami Fujino ressemble beaucoup (du moins à mon humble avis) à Sakura de « Fate/ Stay Night » et Tomoe doit être un Emiya Shirou d’un univers parallèle(ou alors un Emiya shirou du passé qu'est venu du futur d'une autre dimension, laquelle se trouvant dans une gourde si vous voyais ce que je veux dire ^____^).

Donc si vous avez aimé les personnages des autres œuvres de Type-Moon vous ne pouvez qu’apprécier les personnages de Kara no Kyoukai.

Et au niveau de la mise en scène, ça reste du très bon dans tous les épisodes, avec une mention spéciale pour le cinquième film.




Côté musique :

Superbe OST pour l’ensemble de la série tant au niveau des passages de « suspense/fantastique », que des passages de combats.

A savoir que l’OST de Kara no Kyoukai est composée par Yuki Kajiura qui a travaillé sur différents animés dont : « Mahou Shojo Madoka Magical », « Tsubasa Reservoir Chronicle » ou encore le plus récent « Fate Zero ».

Petit échantillon des différentes musiques que l’on trouve dans Kara no Kyoukai :



Niveau ending tous sont interprétés par le groupe « Kalafina » ils restent tous agréables à écouter mais seul « Oblivious » (ending du 1er film) restera vraiment dans les mémoires (et elle le mérite).







Conclusion :

Ahlalala j’ai cru jamais la voir venir cette partie ! Mais bon puisqu’on y est autant la faire bien !!
Je pense que si vous avez survécu jusque-là, vous avez probablement compris que Kara no Kyoukai est une œuvre brillante autant sur la forme grâce à une qualité impeccable, autant sur le fond avec dans la majorité des cas des scénarios.

D’apparence classiques, ils restent, dans la majorité des cas, très bien pensés et plus profonds qu’une grande partie des œuvres fantastiques adaptées en animé grâce au back-ground de la série qui se révèle très riche.

On peut néanmoins regretter que sur ces sept films, seulement deux dépassent la barre des 90 minutes.

Mais si les rythmes lents, le fantastique, le sang et les bavardages propres aux seinen ne vous posent pas problème je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur cette série de film.

Note : 8.5 / 10

Pyoouuu

Hahaha la fiche xD

Désolé, flemme de lire ce pavé, mais j'ai déjà pas mal vu d'AMVs avec ce film... Et j'me suis toujours demandé... l'histoire est liée à Shingetsutan Tsukihime de Sasakishonen ? On y trouve certains des mêmes persos :O

Moi j'ai tout lu et je dois dire que ça remplie bien son rôle ! Ça m'a donné envie de tout revoir C'est animé est vraiment génial et pourtant j'aime pas les animés

Une fiche extra pour une série extra.
Merci de m'avoir fait découvrir Kara no Kyoukai en tout cas !

D'accord Pyou... M'enfin, c'est vrai qu'on y retrouve Shiki, notamment, ce qui a première vu m'a perturbé xD

Donc en gros, là y'a pas du tout de vampires et c'est centré sur les lignes de la mort ? =)

D'accord

Merci

Je téléchargerai donc cette merveilleuse série

Puis, j'aime bien tes notes d'humour x)