Horizons Embrasés
Ecrit pour Diane


En une pâle nuitée où j’errais, égaré,
Dans les eaux du Styx, recherchant ma passion
Qui, auparavant, disparut, délaissée,
J’ai rencontré ta personne, ô douces contemplations.

Un instant, peut-être, hésitant dans le noir,
Curieux de savoir, admirant ton regard,
Souriant timidement, je n’osais faire le pas
Qui allait me changer, ravivant mon émoi.

Mais désireux de connaître, ô tendresse infinie,
Celle qui sans bruit introduit mes pensées,
L’incertitude à mes lèvres, le courage à mes pieds,
Je m’avançai lentement ; et mon âme tressaillit.

Avais-je enfin trouvé le sublime Joyau,
L’Amour, le vrai, l’infaillible flambeau
Qui illumine les cieux et le monde alentour,
Et de vives lueurs colorerait mon parcours ?

La réponse s’imposa, perpétuelle évidence
Que le hasard n’est point et que le mal n’est plus,
Et dans l’Aube baigné, je compris en silence
Que mes doux sentiments n’étaient guère superflus.

Ainsi, aujourd’hui, sur ceux-ci je me fonde
Pour, heureux de t’aimer, te confier mes ardeurs
Qui, brûlant dans la nuit, éclairent mon monde,
Et, prélude à l’avenir, je t’offre mon cœur.

Atsuki, le 05/12/2011