Vous avez le droit de rire, de critiquer mais surtout de me pardonner mes fautes
Chapitre 1 : Le C.R.I.C.M
Sibérie, Omska.
2012
C.R.I.C.M (Centre de recherche sur les individus aux capacités métapsychiques.)
6h07
Comme tous les jours le Professeur Alexander Nikandr Droski prit l’ascenseur qui le conduisit sous les profondeurs de la base, passa sa carte magnétique dans la fente de la porte de niveau 3, déclina son identité aux gardes, passa le reste des systèmes de sécurité sans aucun problèmes ; des gestes qu’il répétait inlassablement tout les jours depuis plus de neuf ans.
Pourtant, il avait eu un étrange sentiment d’insécurité au moment même où il était entré dans l’ascenseur. Il avait le sentiment que quelque chose n’allait pas bien.
« Surement le manque de sommeil pensa le professeur, oui cela ne peut qu’être cela. Si il y avait eu le moindre problème Tania m’aurait appelé ».Malgré cette pensée réconfortante, il n’arrivait toujours pas à ce séparé de ce sentiment d’inquiétude. Il passa une main dans ses cheveux maintenant rares sur son crane ; le professeur approchait la soixantaine, ces cheveux n’étaient plus grisonnant mais commençait à devenir blanc et peu nombreux, de nouvelles rides apparaissaient de plus en plus nombreuses sur ses mains et ses cernes étaient plus marqués.
Le stress l’avait profondément vieilli et fatigué, mais qu’importe se dit Alexander après toutes ces années de travail, il approchait enfin du but, il en était sur.
En effet leur projet arrivait bientôt à terme mais certainement pas dont la manière dont il le souhaitait.
Il arriva finalement devant la porte du laboratoire inférieure, il leva la tête vit l’inscription qui avait été inscrite par Natacha:
Aucun progrès n'a jamais été réalisé dans les sciences, la religion, la politique sans qu'il y ait eu controverse.
Il reconnut, à contrecœur, que le professeur Gorlanova avait su trouver la phrase qui les avaient tous motivés sur ce projet si étrange
Tout avait commencé il y a maintenant dix ans, un parti secret a l’intérieur même du gouvernement russe, avaient recrutés de brillants chercheurs, puis leur avait donné des sommes colossales pour étudier la métapsychique : l’étude de phénomènes paranormaux. La plupart des scientifiques avaient été étonné, ils étaient tous très doués, des élites de leur pays pour la plupart et l’on leur demandait d’étudier une science qui avait été rejeté par la majeure partie de la communauté scientifique, une science mystique…Pourtant ils adhèrent tous au projet et pour cause : ils avaient un énorme soutien financier, un laboratoire construit pour le projet avec des technologies de pointe, carte blanche pour les recherches. Les recherches commencèrent alors, ils étudièrent certains phénomènes étranges mais rien de particulièrement intéressant qui justifiait tout les fonds qui leurs étaient attribués. Du moins jusqu'en Janvier 2004 ; on leur avait envoyé la « réelle »première expérience intéressante. Les chercheurs n’eurent jamais suent d’où le sujet venait ni qui exactement leur avaient envoyé, mais lui, Alexander savait qu’Elle avait été amené ici par les membres du parti secret surnommé « les ombres », car aucun des soixante-trois chercheurs n’eurent l’occasion de voir leurs employeurs, juste des directives a travers des lettres et le Docteur Roy .Le Dr Roy faisait office de messager, venant tout les mois voir leurs progrès. Alexander n’aimait pas ce messager des « ombres » qui leur transmettait leurs ordres, Alexander était le plus gradé sur ce laboratoire, pourtant cet américain n’hésitait pas a lui faire des remontrances et le traiter avec dédain. Ils les faisaient travailler sans relâche et leur mettre la pression. Alexander le méprisait mais cherchait a savoir a travers lui qui étaient leurs mystérieux employeurs.
Le sujet apporté était une femelle très âgée, et avait surpris tout les chercheurs en usant d’une force extraordinaire, surtout pour son âge, et de puissantes capacités psychiques ; elle avait envoyée voltiger violemment un des militaires jusqu’a l’autres bout de la salle dans laquelle celui-ci se tenait et lorsque qu’un autre avait tenté de la frappée avec sa matraque électrifiée, elle lui avait juste lancé un regard puis celui-ci tomba dans les vapes. Ils ne purent la calmer qu’avec une puissante dose de sédatif.
Il était d’évidence que le sujet disposait de puissants pouvoirs de psychokinésie (appelé plus couramment télékinésie) et de télépathie. Ils reçurent finalement quatre autres sujets ; un adulte mâle, trois enfants dont une était une femelle qu’ils étudiaient et faisaient subir une batterie de test depuis cinq ans.
De retour a ses pensées le professeur Droski franchit le pas de la porte du laboratoire et vit une de ses collègues.
Le professeur Kniasev était déjà plongé dans les rapports de l’équipe du soir précédent, tellement occupé qu’elle ne vit pas son collègue arrivé et sursauta manquant de renversé le café qu’elle tenait dans l’une de ses mains lorsque celui dit : -« Le professeur Romanenko n’est toujours pas arrivé ?
-Pas encore, elle est restée très tard hier soir pour vérifier l’électrocardiogramme de « numéro 5 ».
Alexander fronça les sourcils
- Il y a eu un problème avec l’électrocardiogramme ?
-Hé bien, selon elle les battements du cœur de numéro 5 indique qu’il s’est réveillé pendant plus de 4 secondes. Elle a augmentée la dose de sédatif par sécurité. »
Alexander se fit pensif, puis regarda a travers la vitre du laboratoire qui donné sur une immense salle où se tenait un caisson entouré de plusieurs machines, sur le caisson on pouvait lire : « Numéro 5, niveau de sécurité maximale ».Dans la pièce il y avait sept autres scientifiques et plusieurs gardes armés prêts a intervenir au moindre problème.
Parmi les trois cobayes enfants les savants avaient puent utilisés deux des enfants pour leur faire subir des tests : soulever des objets a distance, épreuve de force, test de résistance a la douleur, parfois ils les obligeaient même a se torturer entre eux pour voir liens qui les liés entre eux car ils étaient tout les trois très proches.
Mais numéro 5 lui est bien plus dangereux, malgré une surveillance rapproché il avait déjà tué trois garde et en avait rendu fous un. Il était de loin le plus dangereux de tous, le plus instable, le plus violent, ils avaient été obligés de l’enfermer dans un caisson fermé derrière une salle blindée où il était dans un sommeil artificiel jusqu'à ce qu’ils puissent trouver une solution pour le contrôler en toute sécurité.
Les scientifiques ici n’avaient qu’un but : rendre ces créatures dociles pour les utiliser a des fins connues seules du parti secret. Cependant Alexander ne comptait pas se laisser manipuler encore longtemps, il espionnait discrètement le Docteur Roy.
Alexander décida finalement d’aller inspecter l’expérience numéro 5. Il aimait contempler ses cobayes, plus particulièrement numéro 5, à chaque fois qu’il se mettait à douter sur ses recherches Parfois il avait presque des remords à leur faire toutes ces expériences, presque
Il regarda avec intensité numéro 5 derrière son caisson. Il était âgé de 15 ans, des cheveux noires lui tombait dans le cou, derrière ses paupières il possédait des couleurs émeraude, il avait une apparence plutôt androgyne. Les trois cobayes adolescents étaient ce qu’on pouvait qualifier de « beaux enfants », mais tout les trois étaient maigres et très pâles comme si ils étaient malades malgré les soins constants que leur fournissait Droski.
Mais Droski savait que derrière cette apparence ces enfants étaient loin d’être des humains, très loin même .Leurs A.D.N ne correspondait qu’a 98.2% a celui des Hommes ; les 1.8% de différence les changeaient totalement, ils étaient plus fort, plus rapide, plus puissant et étaient capable de s’adapter a n’importe quel environnement. Cette petite différence génétique. modifiait la structure et les capacités de leur cerveau.
Le professeur Droski regardait à travers l’une des caméras qui donnait un gros plan sur le caisson comme pour scruter les moindres petits défauts. Il était plongé dans sa contemplation depuis plusieurs minutes quand il remarqua soudain un étrange détaille : Le tube de transfusion du sédatif qui était relié au cobaye était légèrement plié. Le scientifique plissa les yeux, croyant a un effet d’optique due au nombreuses lumières qui éclairées la salle.
« Non ! Mais comment,…est-il possible qu’il se soit adapté ? Est-il possible qu’il utilise ses pouvoirs pour tordre le tube dans son sommeil ? » A cette pensée affolante Alexander Droski fonça vers le laboratoire inférieure et cria a Tania qui sursauta une fois de plus :
-Quel est le niveau d’activité cérébral de numéro 5 ?
-Quoi ? Mais que... bredouilla Tania, mais il dort, il n’est pas nécessai….
-Son niveau d’activité cérébral ! Hurla t-il.
La scientifique, affolée par le comportement de son supérieure, se déplaça et regarda un des nombreux ordinateurs et laissa échapper un petit cri :
-Mais comment est-ce possible ? Il dort !!
Alexander n’eu pas besoin de la réponse, il avait compris qu’il avait sous-estimé son cobaye. Numéro 5 s’était adapté à son emprisonnement, il venait à travers son sommeil d’user de ses pouvoirs télékinésiques pour comprimer le tube de la perfusion, ce qui diminuait ainsi sa dose de sédatif.
Droski se tourna prestement vers le micro pour alerter les gardes. Mais il vit via un écran qu’il était déjà trop tard : Pour la première fois depuis six mois, le sujet « Numéro 5 » venait d’ouvrir ses yeux où l’on pouvait voir une immense rage s’agiter dans ces pupilles.
Chapitre2 : La Fuite
Chapitre2 : La Fuite
Un bras défonça le couvercle d’acier du caisson. Puis le deuxième. Finalement les deux bras l’arrachèrent en entier. Passé le premier étonnement les gardes réagissaient. Ils essayent de frapper le frapper, en vain .Adams repoussa ces assaillants ; il en attrapa un, lui cassa le bras avec un sourire sadique, puis envoya son propriétaire valser contre les autres gardes armés de matraque électrique.
Une voix provenant d’un micro cria : « attrapez-le ! Attrapez numéro 5 !». Adams n’en n’eu cure, il envoya des décharges mentales au restes de ces agresseurs pour les assommer et souleva dans les aires plusieurs des gardes a l’aide de ses pouvoirs psy.
« Ils sont trop nombreux »se dit Numéro 5, alias Adams. Il esquiva plusieurs coups des gardes avec agilités pour foncer vers la porte au fond de la salle. Affaiblit, affamé et amorphe sous l’effet de son sédatif, il peinait a tenir debout. Cependant la rage qu’il avait envers ses tortionnaires lui permit de tenir, il ne se rendormirait pas avant qu ils soient tous morts. Adams enfonça la porte blindé, puis un sourire se dessina sur ses lèvres devant ce qu’il vit.
Le professeur Droski ne savait plus quoi faire, il était désemparé. Les gardes n’arrivaient pas à stopper le garçon. Il était trop puissant, ces pouvoirs s’étaient développé dans son sommeil et ils ne pouvaient l’arrêtaient maintenant, il fallait l’éliminer, c’était la seul solution. Le scientifique enclencha le micro et cria : « éliminez Numéro 5 ! Autorisation d’utilisés vos armes a feu. Arrêtez-le par tous les moyens ! ».
-« Professeur bafouilla nous avons un autre problème.
-Quoi encore ?!
-Numéro 5, il…il se dirige vers les deux autres caissons, ceux de Numéro 3 et Numéro 4. »
Avec effarement, le professeur vit la salle où le fugitif se tenait. Il murmura tellement bas ces mots que Tania ne fut pas sure de les avoir entendus :
Nous sommes fichus, nous allons tous mourir »
Adams frappa le couvercle en acier du premier caisson, puis l’arracha à l’aide de ses deux mains, pour finalement en sortir une jeune fille nue qui s’y trouvait. Il arracha tout les transfusions qui s’accrochaient à la captive.
« Je dois la réveiller pensa Adams »
Les pupilles vertes du garçon se contractèrent et il posa sa main sur le front de la jeune fille qui ouvrit brusquement les yeux comme si elle avait été électrocutée. Celle-ci sourie, mis sa main dans les cheveux aux couleurs de la nuit de son sauveur, et dit d’une voie douce mais épuisée :
«-Tu en as mis du temps Adams.
-Je suppose que ca veux dire merci, Sarah répliqua Adams avec malice
Sarah gloussa
-En effet.
Une ombre passa sur son visage, celui se crispa et lorsqu’elle reprit parole, elle avait une voie plus rauque, avec des intonations meurtrières :
-Nous voulons les tuer ! Nous voulons nous venger ! Ils nous ont fait du mal !
Des gardes arrivèrent dans la salle et se mirent en position de tir.
-Non ! Hurla telle.
Elle fit geste brusque de la main et les gardes allèrent s’écraser contre un mur projetés par une force invisible. Sarah descendit des bras d’Adams et sauta sur un des gardes qui se relevaient puis lui fracassa sa tête contre le mur tout en criant :
-Vous nous avez fait mal ! Vous nous avez fait mal !
A chaque fois qu’elle parlait, elle frappait la tête du garde contre le mur jusqu'à qu’il éclata en morceaux dans une mare de sang. Un garde surgit derrière elle mais elle tourna prestement sa tête puis bondie sur le garde comme un tigre et lui brisa ses cervicales.
Adams arriva juste derrière elle avec une expression de fureur, tua les deux autres gardes en les projetant contre une machine comme de vulgaires pantins.
Les deux ex-prisonniers courraient maintenant vers une autre salle sans rencontrer de réelles résistances à les arrêter.
Ils avaient échoués. Ils n’avaient pas été capables des arrêtés. Le corps de Droski fut pris dans un frisson. Pire, les deux sujets étaient entrain de libérer leur camarade et les gardes ne pourraient rien faire pour les arrêter. Droski s’effondra, les jambes qui tremblaient. Tania pris le micro et demanda le repli dans le laboratoire de tout les gardes et scientifiques. Elle s’activait dans tous les sens cherchant un moyen d’échappatoire :
-Professeur verrouillez le sas !
Le sas pensa le scientifique ont été conçue pour résister a des chocs extrêmes comme une explosion. Il les protégera peut-être. Sur ce, il commença le verrouillage du sas. Puis il vit un des scientifiques, Piotr, qui tapait plusieurs codes sur un ordinateur.
-Piotr, bon sang que faites-vous ?!
-J’essaye de localiser les fugitifs mais ils se sont séparés. Ils se déplacent vite. Je vais essayer de les ralentir en verrouillant les portes qui sont sur leurs chemins.
D’un coup la lumière et les ordinateurs s’éteignirent et toutes les personnes présentes dans le laboratoire paniquèrent dans un vaste brouhaha.
-Ils ont détruit le générateur, cria l’un des chercheurs
-Nous allons passez sur le générateur de secours.
Tania s’approcha de Droski alors qu’une faible lumière revenait et lui chuchota :
-Le générateur de secoure ne nous donne pas accès a l’ordinateur principal et sans lui nous ne pouvons pas activer le signal d’urgence et le sas restera bloqué. Nous avons été trop négligents, nous n’aurions jamais imaginé qu’ils puissent atteindre le générateur alors nous ne l’avons pas assez protégé
-Nous n’avons pas été négligents, des systèmes de sécurités protégeaient le générateur. Nous avons fait pires, nous les avons sous-estimés
-Combien reste t-il de gardes ? demanda Droski après une courte réflexion
-Une quinzaine mais ils n’ont pas eu le temps d’entrer, le sas s’est refermer devant eux.
-Nous ne pouvons pas……
Il fut interrompu par le crépitement des mitraillettes des gardes. Les gardes semblaient tirer n’importe où. Tout les chercheurs se tamisèrent et ne purent qu’écouter avec consternation les hurlements terrifiants des gardes :
-Unités 1 et 2 faites feu !!!
- Ils sont trop rapides cria l’un des gardes.
-Au secours !
-Derrière toi !
-Tirez à gauche !
Les cris durèrent encore quelques secondes, puis il y eu un dernier râle et ce fut le silence complet. Tous les scientifiques tentèrent de retenir leurs respirations. Les secondes passèrent et soudainement quelque chose a l’extérieure frappa le sas avec une force incroyable, ce qui eu pour effet de le faire légèrement trembler.
-Ils ne peuvent pas passer, c’est impossible, le sas est blindé, il est en titane, dit Tania essayant plus de se rassurer elle-même que de convaincre qui que se soit.
Puis les coups reprirent avec plus d’intensités, plus de violence. Les chocs résonnaient dans tout le laboratoire. A chaque coup, l’effroi des scientifiques augmentaient. Certains s’évanouirent même. Le sas encaissait les coups mais se déformer de plus en plus. Les coups s’arrêtèrent et l’espoir remonta chez les scientifiques qui recommencer a respirer. Mais l’espoir retomba rapidement lorsqu’ils entendirent un horrible grincement de la part du sas.
« On dirait que le sas se comprime s’effraya Alexander Droski. Non, il subit plutôt une sorte de pression.
Les deux portes du sas s’écartèrent lentement dans un crissement de protestation et apparurent trois adolescents alignés les uns a côtés des autres, les mains et le visage ensanglantée, l’un d’eux tenait même encore un cadavre des gardes dans sa main.
L’un d’eux, celui du milieu, dit d’un ton plein de hargne : Bonjour professeur Droski.
Chapitre 3 : Vengeance
Un silence de mort régnait dans le laboratoire. La plupart des scientifiques reculèrent discrètement mais surement le plus loin des trois cobayes dont il émanait une forte envie meurtre. Droski était désemparé, il ne savait plus quoi faire, il fouillait la salle d’un regard nerveux comme si il allait trouvait une réponse a sa question. Son regard tomba sur les adolescents devant lui, ils étaient tout les trois nues mais recouvert d’un manteau de sang qui les rendaient encore plus terrifiant, ils affichaient un aire de satisfaction comme des gamins qui souriaient le jour ne noël sauf que dans ce cas là les gamins avaient plutôt l’intention de déchiqueter le cadeau, en occurrence, les scientifiques. Au bout de quelques secondes, l’un des trois adolescents, la fille s’avança vers eux, elle trainait derrière elle un des gardes. Elle s’arrêta quelques mètres d’eux, puis elle arracha prestement le cœur du garde.
Tania hurla. La jeune fille souriait, elle tenait dans sa main le cœur du garde qui dégoulinait de sang et dit d’une voie douce :
-Vous nous avez fait mal, vous nous avez fait souffrir, scandait-elle
Puis toute expression déserta de son visage et elle hurla :
-VOUS ALLEZ PAYER POUR LE MAL QUE VOUS NOUS AVEZ FAIT !
Elle se jeta impitoyablement sur les scientifiques qui tentèrent de s’enfuir dans un mouvement de panique incontrôlé. Ceux qui tentaient de fuir vers le sas était tué immédiatement par les deux autres adolescents qui prenaient plaisir a les faire souffrir le plus longtemps possible. Droski fonça droit vers le sas, glissa une main sous sa veste et en sortit une arme puis il tira en direction des deux garçons. Ceux-ci virent Droski tirer sur eux et se jetèrent sur le côté du sas pour éviter les balles. Droski les dépassa et se dirigea droit vers un ascenseur qui fonctionnait peut-être encore.
-Je m’occupe du prof dit Adams à Joshua avant de s’élancer à sa poursuite.
Joshua acquiesça tout en brisant les vertèbres d’un des fuyards en un craquement sinistre. Il jeta un coup d’œil en direction de Sarah qui tuait sans répits les autres scientifiques qui tentait de l’arrêter. Sans succès, elle était bien trop forte pour eux, elle repoussa deux de ses assaillants avec la paume de ses mains. Elle tuait encore et encore, sentant l’ivresse de se propager en elle, elle déversait sa rage et sa souffrance dans les coups qu’elle assenait.
Tania recroquevillée dans un coin implora son agresseur :
-Pitié, pitié pleurnichait-elle
La jeune fille explosa à ses mots :
-Pitié ? Pitié ?!
Elle donna un coup de poing dans le ventre de la scientifique qui vomit immédiatement et dit en détachement méticuleusement ses mots :
-Où était votre pitié lorsque vous nous affamiez ? Où était votre pitié lorsque vous nous frappiez pendant des heures ? Où était votre pitié quand vous nous priviez de notre sommeil ? Où était-elle, hein ?
Sur ce, elle empoigna sa victime par les cheveux et la frappa au visage jusqu'à que tous ses os se brisent. Lorsqu’elle remarqua enfin que sa victime était morte, son visage redevient de nouveau calme et beau malgré le sang qui y coulait. Elle se tourna vers Joshua qui venait de tuer le dernier survivant, et lui demanda :
-Mais où est Adams ?
Adams grimpai les marches le plus vite possible, tentant de rattraper Droski qui avait été obligé de prendre l’escalier car l’ascenseur n’était pas relié au générateurs de secours. Adams souri a cette pensée, Sarah avait eu une bonne idée en détruisant le générateur principal. Malgré la vitesse surhumaine de Adams, celui-ci n’arrivait toujours pas à se rapprocher du professeur qui le distançait toujours d’un étage ; Adams avait beau être plus rapide, il sentait encore les effets de son sédatif et surtout il avait trop utilisés ses pouvoirs psychiques contre les gardes, résultats il était épuisé alors que Droski était en pleine forme et courait avec l’énergie du désespoir comme le lapin qui tente de fuir le loup. Mais au moment où Adams pensais avoir le moins de chance de l’attraper, le scientifique ralentissait.
« Son âge pensa Adams, sa vieillesse le rattrape ».Revigore a l’idée que sa proie s’essoufflait, Adams accéléra sa vitesse. Il était maintenant tout près, à moins de cinq mètre de lui. Mais ce fut a ce moment que Droski décida de sortir son arme et de tirer sur son assaillant. Deux coups retentirent dans l’air. Adams esquiva la première mais ne put empêcher la seconde de lui érafler l’épaule. Il trébucha et tomba dans l’escalier en lâchant hurlement, non pas de douleur mais de rage a l’idée que ca victime avait réussi à s’enfuir. Adams ne put qu’assister impuissant a la fuite de Droski.
Assener par le coup, Adams décida de rejoindre ses camarades, son épaule saignait peu mais été néanmoins douloureuse, il s’occuperait du sort de Droski plus tard.
« Plus tard, pensa Adams, plus tard nous aurons notre vengeance »
Alexander Droski était a bout de souffle et continuait de gravir l’escalier il avait réussi à semer Numéro 5 mais pour combien de temps encore ? De plus le chargeur de son arme était maintenant vide. De toutes manières qu’auraient-il put faire avec une arme de calibre 22 ? Si les gardes qui possédaient un armement plus lourd n’avaient pas puent l’arrêter, ce ne serait certainement pas ce petit joujou qui le ferait.
Il vit enfin la sortie qui menait directement dehors. Néanmoins la joie de Droski se calma rapidement lorsqu’il entendit dehors le blizzard souffler, il avait oublié de prendre son manteau et les clés de sa voiture reposaient en bas sur sa table de travail. Mais entre redescendre en bas et affronter-ou plutôt se faire tuer- par ces abominations et franchir un blizzard, le professeur préférait encore mourir de froid .
Droski s’élança vers la porte et affronta la terrible tempête. Mais il fit à peine dix mètres qu’il trébucha et tomba dans la neige. Engourdit par le froid, Droski haletait, tentant de reprendre sa respiration. Le problème avec les tempêtes de neige c’est qu’il faut être constamment en activité pour ne pas mourir de froid sur place, hors rester debout dans une tempête lorsque l’on ne portait qu’une blouse et que l’on avait cinquante-huit ans n’était pas chose facile. Soudain Droski vit une personne approcher vers lui qui l’éclairé a l’aide d’une lampe torche.
« Il m’a rattrapé, se lamenta le professeur transit de froid ». Mais ce n’était pas Adams puisque cette personne arrivait devant lui et non en direction du laboratoire, en plus « ils », puisqu’ils étaient cinq, étaient beaucoup plus grands que Adams. Droski fronça ses sourcils car quatre de ces inconnues étaient masqués mais Droski reconnut immédiatement le cinquième :
-« Dr Roy… bredouilla t-il
L’intéressé souriait en dévoilant sa mâchoire de prédateurs, puis il dit de la façon la plus cynique qu’il soit :
-Bonjour Pr Droski»
En entendant cette phrase pour la deuxième fois consécutives, Droski compris que sa situation n’allait pas s’améliorer, loin de là. Le Dr Roy sortit une arme de son grand manteau de fourrure avec une lenteur exagéré et tira sur Droski .Celui sentit ses jambes flancher et les ténèbres l'engloutir.
Chapitre 4: Archives
Sarah enjambait les cadavres recouverts de sang avec autant de grâce qu un félin pour pouvoir rejoindre Joshua. Celui-ci léchait son bras couvert du de sang avec une expression de satisfaction comme si c'était un petit chat qui buvait du lait pour la première fois. Sarah sourit en apercevant ce que faisais Joshua.
-Alors, c'est bon ? dit-elle en rigolant
-C'est pas mauvais répliqua Josh en s'esclaffant a son tour
-Tu m'en diras tant...Josh?
-Oui?
-Tu ne penses que l'on devrait chercher Adams?
Josh arrêta de lécher son bras et se fit pensif
-Nan, pas besoin. Si lui était arrivé quoique se soit on l'aurait sentit non?
-Certes, acquiesça telle.
En effet ils étaient tous les trois très unis et donc reliés par le biais d'une connexion mentale très puissante. Ils s’étaient mutuellement réconfortés, aidés, et soutenus lorsque les hommes en blouses blanches leur avaient fait subir toutes sortes de tests, des tests qui les torturaient, les affamaient. Ce rapprochement entre eux avait crée une sorte de connexion mental surement influencé par leurs facultés télépathiques. Lorsque leurs tortionnaires avait torturé Sarah, Josh et Adams avait utilisé cette connexion et leurs pouvoirs pour soutenir Sarah et partager sa douleur pour diminuer sa souffrance.
En retour Sarah les aidaient aussi du mieux qu'elle pouvait. Jamais ils n’abandonnaient celui qui subissait les tests seul face à la douleur et à la peur, ils le soutenaient toujours dans sa souffrance et sa détresse.
Ils avaient bien sûr essayé de se rebeller contre leurs tortionnaires, mais ceux-ci neutralisaient leur pouvoir à l'aide de plusieurs sédatifs, seul Adams avait vraiment reussi a leur tenir tete, du moins pendant un temps. Leur tortionnaires laissaient leur pouvoir juste assez fort pour que les scientifiques puissent les étudier sans aucun dangers ou presque. Les trois adolescents avaient appris a voir peur de leur tortionnaires car ces derniers avaient effacé leur mémoire et ne connaissait que la douleur, la peur, la faim et haine.
Les trois cobayes ne connaissaient rien du monde extérieur, mis a part les images et les pensées qu'ils avaient put voir dans l'esprit des scientifiques lorsqu'ils arrivaient à utiliser leurs pouvoirs pour fouiller leurs esprits ou tenter de se défendre contre eux en brouillant leurs pensées. Mais c'était rare, les sédatifs utilisés les rendaient le plus souvent amorphe et faible, ils ne pouvaient utiliser correctement leurs faculté, Sarah en avait fait l expérience...
Mais ils avaient sous-estimé les capacités d'Adams et la connexion mentale qu'il partageait avec Sarah et Josh. Il y a six mois, Adams avait réussi à contrer les effets du sédatif, il avait utilisé ses pouvoirs pour renforcer son corps, l’adapter aux sédatifs ou encore aux décharges électriques que les scientifiques lui infligeait. Il avait alors tué deux des gardiens et en avait rendu fou un en déchirant son esprit si faible, totalement impuissant face celui d'Adams. Les scientifiques avaient néanmoins réussi à le neutraliser et l'avait plongé dans un coma artificielle estimant qu'il était trop dangereux.
Un bruit de pas s approchait des deux adolescents
-Adams! s'écria Sarah
-Ça va, ce n'est qu'une égratignure
-Où est le doc? demanda Josh d'un ton désinvolte
-Il a réussi à m'échapper
Sarah arqua un sourcil mais commenta pas.
-Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? demanda Josh
-Maintenant, répondit Adams, on va fouiller le laboratoire et les archives. Nous n'en avons pas encore finit avec notre vengeance.
-Je ne te suis pas Adams, dit Josh, nous avons tué tout les scientifiques non?
-Non pas tous, répliqua Adams, tu penses vraiment que nous nous avons tué tout les scientifiques?
-Hé bien.....
-Tout les scientifiques n'était pas présent, j'en suis sure et je veux que tous payent pour ce qu'ils nous ont fait. De plus hormis Droski, il n'y avait pas les chefs même du projet comme le professeur Romanenko, il n'y avait que leur subordonnées. Or ceux sont les chefs même des tests responsables de nos souffrances.
Sarah hocha la tête dans un mouvement d'approbation.
-Les archives, continua Adams, nous permettrons de savoir qui ne sont pas venus ce matin et donc de qui encore nous devons nous venger.
Sur ces paroles Adams pivota et se dirigea vers les archives du laboratoire quand une main le retenu.
-Et après Adams? L’interrogea Josh
-Et après quoi?
-Qu'allons nous faire? Nous allons traquer et tuer les scientifiques mais après qu'allons nous faire? Qu’allons-nous devenir? Les scientifiques nous on effacer notre mémoire, nous ne savons pas ce qu'il nous attend dehors, hormis les quelques bribes d'images que nous avons vu dans la tête des chercheurs. Nous ne savons même pas qui nous sommes, qui sont nos parents, nous ne savon rien de nous, de notre passé et de notre future! Je te le demande, qu allons nous faire ? Qu allons nous devenir ?
Josh souffla comme s'il cette longue tirade l'avait fatigué. Adams posa une main sur son épaule dans un geste de compassion et lui dit:
-On en a déjà parle, je n'ai pas la réponse a toutes tes questions Josh. Cependant les archives nous en apprendrons un peu plus sur nous, pourquoi nous étions retenus ici. C'est aussi pour cela que je veux trouver les autres scientifiques qui pourront répondre à nos questions, si les archives ne nous aident pas dans nos recherches. Quand a ce qui est du monde extérieur....Hé bien nous nous imprégnerons des connaissances de ce monde sur la première personne venu, d'accord ?
Josh fit oui de la tête mais une expression de tristesse et d'incertitude restait gravée sur son visage.
Maintenant, continua Adams, allons aux archives
Ils arrivèrent tout les trois devant dans la salle de contrôle où se trouvait toutes les archives et le contrôles des systèmes de sécurité. Mais la porte en acier refusait de s'ouvrir lorsque Sarah tenta de l'ouvrir. Une voie féminine s'éleva du haut parleur près d'un petit écran sur la porte:
"L'accès a la salle de contrôle n'est autorisé qu'au personnel de niveau 3, veuillez présentez votre carte ID"
Sarah hurla de frustration.
-Il faut enfoncer la porte, s'écria telle
-Impossible, répliqua Adams. Non seulement nous sommes trop fatigué pour le faire mais en plus il y a surement un système de sécurité qui s'enclenche en cas d'intrusion.
-Qu'est-ce qu'on fait alors? On vas pas rester planter la !
-C'est simple, il faut trouver une carte ID de niveau 3.
-Et on trouve ca où?
-Josh, l'interpella Adams, le professeur du nom de Tania, n'était pas une simple scientifique, elle était l'assistante personnelle de Droski, je pense que sa carte ID est de niveau 3, va la chercher et vite
Josh obtempéra et fit l’aller retour rapidement. Essoufflé, il montra la carte à Sarah et Adams, où ils pouvaient lire dessus «Tania Baranov, section 3A, accès niveau 4 ».
-Parfait, elle a même un accès supérieur à ce dont nous avons besoin, ca nous sera surement utile, fit Sarah en introduisant la carte dans la fente magnétique. Il y eu un petit bruit et la porte en acier s’ouvrit : « Bienvenue professeur Baranov » fit la voie féminine de l’ordinateur.
Sarah jubilai
Ils arrivèrent dans une petite salle pleine d’ordinateur et d’autres instruments électronique, où des petites lumières de différentes machines clignotaient. Ils avaient aussi quelques portes documents, dossiers et casiers mais en faible comparaison avec tout les appareils électronique.
-Waouh, fit Sarah surprise
-Aïe, répliqua Adams
-Aïe ?
-Oui, aïe, on a gros problème si les archives sont toutes dans ces appareils.
-Hein ? Pourquoi, dit Josh
-Tu sais utiliser ces machines ?
Un silence de mort tomba sur la salle
-Oh mer…, commença Josh mais il fut interrompu par Sarah.
Cette dernière se dirigea vers l’ordinateur et commença a taper sur le clavier
-Sarah ? Qu’est-ce que tu fais ? demanda Adams
-Mais si je sais.
-Mais depuis qu..., Adams sentis alors une main se poser sur son épaule et l’attirer a l’écart
-Adams ce n’est pas Sarah, dit tout bas Josh
-Tu penses que c’est L’Autre ?
-Ouais.
-Je n’aime pas ca, c’est malsain
Josh acquiesça.
-Adams, Josh j’ai trouvée
Adams s’approcha de l’ordinateur et dis a Sarah :
-Bravo Sarah, bien joué
-Merci, je suis plutôt fière de moi-même je dois l’avouer, dit-elle avec sa voix légère et douce comme la brise.
-Rends moi service veux-tu ?
-Hum ?
-Vérifie qu’il n’y a plus personne et monte la garde devant la porte, on ne sait jamais
-Avec plaisir, fit-elle joyeuse
Sarah s’éloigna en sautillant pendant que Josh s’avança vers Adams
-Tu ne voulais pas quel vois son dossier n’est-ce pas ?
-En effet, cela serait plus prudent,pour elle et pour nous surtout. Mais regardons ce que nous nous avons la....
Sujet: Mon histoire, attention faut aimer le fantastique et la science fiction 
